Chapitre 27

Le samedi 09 mars 2019

Après deux jours d’attente, les prévisions météo tiennent leurs promesses et nous pouvons partir. A 13h15, Jean , Armelle et François viennent larguer nos amarres, dernières étreintes, derniers baisers d’adieu en espérant se revoir un jour… quelque part…. et c’est parti. Nous faisons quelques ronds dans l’eau pour les dernières vérifications, nous levons la grand voile et nous voilà à l’entrée du chenal…mais…non… non, non, nous n’avions pas demandé un tour de montagnes russes… Trop tard, on est en plein dedans ! La mer et le vent comprimés entre l’île de Santo Antao et Sao Vicente créent une accélération assez importante, avec un vent à 30/35 nœuds, une mer forte avec des vagues de 4 m dans tout le chenal. Nous sommes balancés dans tous les sens, mais Île de Croc se comporte bien et avance à belle allure. Nous sommes tout de même contents de sortir de ce manège après quelques heures. Le calme revient, presque un peu trop… (On n’est jamais satisfait…) mais là, plus de vent, on est à l’abri de l’île et nous devons mettre le moteur pour sortir de cette zone et retrouver le vent à quelques miles, qui là souffle à 25 nœuds, air d’alizée classique. Un petit tour dans le carré nous permet de voir que tout est bien en place hormis une tomate et un avocat qui n’ont pas tout compris et ont traversé la cuisine pour venir s’écraser sur la porte du placard à chaussures…..

 Inutile de dire que dans cette tourmente, le repas s’est limité à un sandwich en début d’après-midi. Les éléments s’étant un peu calmés le soir, on se rattrape avec un peu de dinde et de pâtes. La nuit s’installe et nous avec. On retrouve nos différentes couches de vêtements (tee-shirt, sweat, polaire et Kway) car il ne fait pas chaud dès que le soleil se couche. Nuit calme sur une mer toujours agitée et avec un bon vent. Nous croisons juste un paquebot de croisière vers 4h.

Jean Marie n’est pas au mieux de sa forme, il part avec une bonne crève. Ce n’est pas top !

dimanche 10 mars

Aujourd’hui, le ciel est nuageux, un petit groupe de dauphins vient nous saluer mais ne s’arrête pas, puis nous avons la visite de quelques oiseaux, nous voyons des algues fluorescentes, des velevellas. La mer est toujours agitée et le vent à plus de 20 nœuds ce qui est bien. Après la douche, un peu d’exercice puis lecture, musique…  Au menu du jour salade de pâtes à midi, saucisses lentilles le soir.

Le 11 mars

Nous avons droit à un beau lever de soleil, ça met tout de suite en forme….Comme chaque jour, petit déjeuner avec yaourt et fruits puis thé/café avec pain grillé beurre et confiture… comme à la maison ! douche et petites activités. A midi, Jean Marie nous prépare une bonne sauce tomate pour terminer les pâtes…La nuit se passe sans problème, toujours sur le même bord, ça roule toujours pas mal. Jean Marie se met à tousser et a de la température. Il n’est vraiment pas en forme… Il dit que la toux va le tuer, mais il a bien résisté et au matin il est toujours là !...

Mardi 12 mars

Après le petit déjeuner traditionnel, nous nous occupons des voiles, le vent a un peu tourné, nous changeons de bord, c’est un peu plus confortable, ça roule un peu moins. Île de Croc avance bien, avec une moyenne de 6 nœuds, le vent est toujours à environ 20 nœuds. Le ciel est nuageux et le soleil voilé, l’harmattan s’est levé. Aujourd’hui au menu, poêlée de pommes de terre et jambon.

On met le générateur 1h30 pour recharger les batteries. (Les panneaux solaires n’ont pas donné grand-chose avec le soleil derrière toute cette poussière !!!).

Jean Marie a toujours de la température, Le doliprane n’est pas suffisant, on commence les antibiotiques. La nuit est très agitée, vent à 25/28 nœuds, grosse houle croisée. Jean Marie est dans sa couchette, il tousse, il transpire. J’assure la veille de la nuit dans le cockpit. J’appellerai si besoin… La mer est impressionnante, on dirait que le bateau est encerclé par des fauves qui feulent, qui rugissent et de temps en temps une grosse vague s’abat sur la coque comme une « grosse chasse d’eau »…. A d’autres moments il y a un grand souffle comme si une baleine était juste à côté….. Perso, je préfère le petit clapot d’une mer calme…. Etonnant !!!

Mercredi 13 mars

Enfin le jour se lève… Même si les bruits sont toujours là, c’est un peu moins impressionnant…Toujours pas de lever de soleil, nous sommes noyés dans l’harmattan et la visibilité est bien réduite.

Aujourd’hui Jean Marie se sent un peu mieux et décide de mettre la canne à l’eau. Pas de chance une vague, un coup de vent et le fil de pêche va se coincer dans l’éolienne…. Vite, JM descend l’arrêter pour éviter les dégâts, mais le fil est déjà bien coincé ! Il faut monter le démêler. On n’oublie pas le harnais !!!! Avec le bateau qui gite ++ c’est mieux !... (J’apprécie car mon capitaine fait l’effort de mettre ce harnais chaque fois qu’il se déplace sur le bateau. Je me sens plus rassurée !).

Le fil de pêche récupéré, on s’aperçoit que le fil du lazzy jack pend dans l’eau… Il faut être tout le temps vigilant car le vent et les mouvements sont capables de tout !!!.

A  20 heures, le vent forcit, 6 /7, 28 nœuds établis, ça « marche » bien, on fait même une pointe à 9 nœuds ! Jean-Marie se demande s’il doit réduire la voilure ? Souvenir d’un gars qui a fait le tour du monde sans ariser… Il disait plus tu vas vite, mieux ça passe…. On verra ! En attendant sans prévenir, je me suis pris une bonne vague venant d’on ne sait où sur la tête…ah, ça m’a bien bougé de mon siège !!!

Jeudi 14

Mer toujours très croisée, vent à 23/25 nœuds, l’harmattan est toujours là mais peut-être un peu moins épais. J’admire Jean Marie qui arrive à rester debout dans le carré pour préparer les repas, se déplacer sur le bateau.. Moi dès que je me lève, je suis projetée d’un côté à l’autre du cockpit…

Le vent mollit vers 3 heures. Mais la crève de JM elle ne lâche rien, il tousse toujours et a mal à la tête…

Vendredi 15

Le ciel est toujours gris et nuageux, l’harmattan est toujours là. Il y a une poussière de fou sur le bateau, les pare battages, bleus à l’origine sont maintenant marrons… le bateau est sale. Ce matin nous avons empanné. Le vent tombe à 10/12 nœuds mais la mer reste très brouillon. Nous installons les tauds de pluie.

La nuit, le vent reste modéré mais la mer bouillonne toujours avec 3 houles qui arrivent de 3 secteurs différents…. Je me suis fait virer deux fois de ma couchette dans le cockpit. Du coup, je me suis trouvé un système avec un bout pour m’attacher et éviter de rouler. Jean Marie a mieux dormi, moins de quintes de toux.

Samedi 16

Aujourd’hui, grand jour, JM entame son pot de confiture de mirabelles !!!! ben oui quoi, on a les événements qu’on peut !!! Non, plus sérieux, le ciel se dégage, le vent reprend à 17 nœuds, la mer est un peu moins « brouillonne », elle a dû réviser cette nuit….

Voilà une semaine que nous sommes partis. Île de Croc avance à 5 nœuds (10km/h).

Cette nuit la mer se reprend pour une machine à laver pendant quelques heures puis se calme. Le vent est faible.

Dimanche 17

Ce matin on vérifie les tauds de pluie car un grain s’annonce à l’horizon, mais… il est passé à côté. Il ne viendra pas laver le bateau… La mer est plus calme, le ciel est laiteux avec quelques nuages d’alizée. La canne à pêche reste silencieuse. Pas de petit « tzzzz, tzzzz » tant attendu. Tant pis, ce sera lentilles et lardons en salade et œufs sur le plat !

La nuit est très calme. Rien à l’horizon, et les fauves sont couchés…

Lundi 18

Ce matin le vent a tourné et nous changeons de voilure et de cap. On met le génois en le « tangonnant » car vent plus arrière.

Comme d’hab, douche à l’eau de mer et rinçage à l’eau douce. Rasage pour JM, Il faut garder la peau douce et un aspect civilisé même en pleine mer, et ceci tous les jours, quelques soient les conditions !... Au petit déj, on mange le dernier morceau de pain, les dernières bananes, la dernière orange… A partir de demain ce sera biscottes, pommes, 1 pamplemousse qui reste et fruits en conserve (pour bébé !) quand même de quoi assurer un bon apport en vitamines ! et éviter le scorbut !!!

Pour le moment nous avons une bonne navigation sous un ciel voilé, le vent est à 17 nœuds et la mer assez calme. J’en profite pour sortir mon accordéon. Il y a 17 ans que je n’ai pas joué !... Les premières notes sont un peu laborieuses, il faut réhabituer les deux mains à faire des choses différentes, retrouver les touches…. Pas évident ! il va y avoir du travail avant de ressortir quelque chose de correct….

En fin d’après-midi on s’aperçoit que la grand voile sort du lazzy jack … eh bien oui, le bout de soutien est cassé. JM met le harnais et va à l’avant du bateau pour réparer, le bout s’est sectionné en frottant sur la barre de flèche. En faisant un petit tour de contrôle, on s’aperçoit que l’écoute de génois qui passe dans le tangon est à moitié HS. On commence à la changer et là le tangon sort de son rail ! Sa tête coulissante est HS. On l’enlève et on le fixe sur le pont. Nous avons un petit tangon de rechange que l’on a réinstallé aussitôt. Heureusement que l’on s’est aperçu de ça tout de suite, on n’ose pas imaginer si le bout avait pété en pleine nuit, le tangon en travers…. ça allait être sport !!!

En début de nuit le vent tombe vraiment et nous mettons le moteur pour ne pas être trop chahutés. Nous finissons la journée sur la musique du CD « Party » à fond. Ce disque nous donne la « patate », et nous en avons bien besoin après toutes ces émotions… De plus, les voisins ne seront pas dérangés !!!

Mardi 19

Nous avons croisé un bateau à 10km (+/- 5 miles). Le vent est revenu, le génois est toujours sur le petit tangon qui a bien du mal à supporter la charge. Evénement : le ciel est presque bleu, sans nuage… Une première ! Le vent est bien soutenu 20 nœuds arrière. La canne est à poste, mais … toujours personne au bout du fil !!!

Cette nuit le vent est tombé, on met le moteur… Il y a une grosse houle, ça remue, ça secoue…. C’est quand qu’on arrive ?????

Mercredi 20

Le vent est de retour, mais il faut changer le petit tangon de côté, le génois et l’artimon sont renvoyés, nous avons 20/25 nœuds au portant, vitesse 5/6 nœuds….. À peu près dans la bonne direction. Gainsbourg nous chante La Javanaise, le ciel est dégagé, les petits nuages du matin se sont dissipés, la ligne traîne… dans l’attente d’un hypothétique poisson. Nous avons une pensée pour Danielle dont c’est l’anniversaire aujourd’hui et lui faisons une petite photo. La journée se termine avec un peu d’accordéon…

Il faut remettre le moteur pour la nuit, Eole s’est couché. Jean Marie continue le tri des photos du carnaval. Je me demande comment il fait pour rester fermé dans la cabine devant l’ordinateur ?

Ce soir on innove, JM va dormir dans la cabine avant car trop de bruit avec le moteur à l’arrière… Il prend le talkie walkie pour que je puisse l’appeler en cas de besoin… On dirait bien qu’on est sur un paquebot !!!

Quelques gouttes de pluie tombent dans la nuit, mais pas grand-chose et avec notre taud, pas de problème. Et plus on approche de La Guyane, moins nous avons besoin de nous couvrir la nuit. On commence à sentir le changement de climat. La douche du matin à l’eau de mer devient de + en + agréable.

Jeudi 21

Nous arrêtons le moteur dès le réveil pou remettre les voiles, car le vent est de retour, mais il s’acharne à être à 180° et nous oblige à lofer à 120/130°pour marcher sous voiles. Ça fera quelques miles de plus, mais nous ne sommes pas encore arrivés et ce n’est pas ce qui fera la différence sur les 1784 miles que nous devons parcourir. Nous assistons à notre premier lever de soleil en forme de belle boule de feu. Sur la mer il y a de plus en plus de nappes d’algues (les sargasses). Elles dérivent en longues bandes. Pas un matin sans retrouver des exocets morts sur le pont..ainsi va la Vie.  Nous sommes allongés dan le cockpit en train de lire.... JM se désole de ne rien pêcher juste au moment où tzzz tzzz, la ligne chante...incroyable… Un coup sec et assez bref, zut, encore des algues…. Mais la canne plie…. Ah Ah, serait ce que ?... il se précipite au moulinet et sent une résistance… En deux minutes le poisson est ramené sur la jupe arrière, baudrier ajusté… Eh oui, c’est un thazar ou wahou. Il était accroché juste par le bord de la mâchoire inférieure avec un seul ardillon ! On a eu chaud… Bref, Heureux le gars… et la fille aussi !, pose photos… et poisson sitôt pêché, sitôt mis en darnes et en filets… Et à midi, devinez ce que l’on a mangé ???

Poisson !!!!! et les jours qui suivent, devinez ???? …. Oui vous avez raison ! il y en a pour au moins 7 ou 8 repas !!! mais on a l’habitude de varier les recettes, souvenir du poisson de Mayotte, qui était bien abondant (grâce à la pêche au fusil en apnée)….

Cette nuit la mer s’agite à nouveau beaucoup avec de gros coups de houle qui viennent de tous les côtés, mais bon, on commence à s’habituer…

Vendredi 22

Mauvaise surprise au réveil, les batteries sont assez basses ! bien sûr recherche de la cause…. L’éolienne tourne mais ne produit plus… Ben… On va attendre l’arrivée pour aller l’ausculter, ce sont peut-être les charbons qui se sont encrassés ave l’harmattan (poussière collante).

Aujourd’hui la canne reste rangée, le frigo est plein. C’est quand même notre première prise à la traîne depuis notre départ de France le 14 août 2017 !!!! On peut le souligner…

La journée se passe, lecture pour moi, ordi pour JM qui fait un film sur le carnaval de Mindelo. Nous voyons un gros bateau de pêche au loin. La mer est toujours recouverte d’algues et nous voyons passer une belle velella rose, toute voile dehors, poussée par le vent ( aussi appelée; barque de St Pierre ou St Jean, nom du jour où les échouages se produisent).

Au menu, poisson sauce aux câpres, sans câpres !.... (On n’en n’a pas trouvé au Cap Vert), mais c’était bon quand même. Le début de nuit commence tranquillement mais très vite la machine à laver se remet en route, les vagues tapent de partout, mais le vent ne forcit pas. Nous avons droit à notre premier vrai grain… Mais pas très méchant quand même.

Samedi 23

Le soleil est de retour, la mer se pose un peu et David Ghetta (comprenez JM) fait son show… de bon matin… C’était à voir !!! Après ça, comme il sent un peu le fennec, c’est tout droit à la douche….

La journée se passe tranquille, lecture, film sur ordi… mais sur les montagnes russes !!! petit grain et au menu ??? Poisson à la crème et aux herbes avec des céréales.

En début de nuit nous sommes tranquilles dans le cockpit lorsque le radar se met à sonner, nous annonçant un gros cargo avec une route de collision ! C’est quand même bien fait la technologie,, tout d’abord un gros triangle rouge sur l’écran puis un avertissement par texte à approuver « OK, Lu ». Voyant que ce gros calibre ne déviait pas sa route d’un poil, Nous avons dû démarrer le moteur, rentrer les voiles, nous dévier pour passer dans sa poupe… et enfin remettre les voiles. Nous l’avons vu très gros, mais il était quand même encore à 8 ou 900m. Après ça notre écran radar nous a affiché un beau cercle vert, nous indiquant la cible, mais non dangereuse. La nuit s’est terminée sans problème.

Dimanche 24

Avant toute chose, nous avons viré de bord pris le bon cap pour une arrivée directe sur Kourou, eh oui, c’est aujourd’hui que nous devrions arriver… Yes !

Nous avons vu un gros bateau de pêche coréen ou chinois qui remontait au vent, signalé par notre radar bien qu’en bois.

La charge des batteries étant faible, nous avons remis un peu le groupe électrogène. Et ceci fait, JM a remis la canne à l’eau, on ne sait jamais, un deuxième miracle avant 2 ans est peut-être possible…. Eh bien oui, … il est arrivé et un deuxième wahoo était accroché à la ligne. Il a subit le même sort que son compagnon, à savoir photo, filet, darnes et frigo…. ça tombait bien on avait juste fini le premier !!!

Bonne nouvelle l’éolienne fonctionne de nouveau….. tout de même bizarre, bizarre !!??

La journée a été agréable, soleil, mer pas trop agitée. C’est drôle, plus on approche, plus la mer devient verte avec des reflets cuivrés. Nous approchons de l’île Saint Joseph par l’Est, pour effectuer notre mouillage sous le vent de l’île Royale. Toujours impressionnant dans la nuit, … Encore un petit moment de stress car on ne voit rien… surtout que la lune a pris du retard …..on tire en marche arrière, l’ancre Spade a accroché…. ça y est on peut se détendre

Il est 21h35 heure locale (quatre heures de moins qu’en France), nous sommes en Guyane après 15 jours et 10 heures de navigation. …

Lundi 26

Au  matin nous venons ancrer à Kourou, dans la rivière du même nom. Le chenal qui mène au mouillage est bien balisé, la mer aplanie par le courant et la présence de l’eau douce. Nous jetons l’ancre juste après le débarcadère. Bonne longueur de chaîne pour limiter les risques de dérapage, ici c’est vase de chez vase, eau couleur marron. Il y a 3 autres bateaux au mouillage.

Les cocotiers, les arbres, les oiseaux qui chantent, tout est bien vert…quelle différence avec ce que nous avons vu jusqu’à maintenant. Je crois que l’on va se régaler….

Nous venons de retrouver notre ami Philippe avec beaucoup de plaisir (petit bémol, on ne verra pas la petite Pascalou car rentrée en métropole, mais qui nous a laissé une belle peinture de la plage de N’goujà réalisée par ses soins, et déjà sur la cloison bâbord du carré de île de Croc.). Nous avons été reçus comme des princes…Nous devrions revoir aussi nos amis Bernadette et Jean-Luc dans quelques jours, et peut-être Nat y Farid… tous rencontrés à Mayotte.

 

En résumé :

Une traversée prévue de 1789 miles, en réalité 1973 miles, (avec les zigzags effectués dus au vent orienté trop arrière)  soit 3754 km à une vitesse moyenne de 5,33 nœuds (9,83km/h).

La meilleure journée : 151 miles,

La plus basse : 107 miles.

Avaries : Majeure = tête de tangon

              Mineure = lazzy jack et caprice de l’éolienne

Nous avons consommé :

-      20l d’eau douce par jour à deux (boisson, cuisine, vaisselle et douches)

-      100l de Gasoil

-      6l d’essence pour le groupe électrogène

Nous avons pêché 2 poissons pour 11 jours de traîne…

J’ai lu 12 bouquins…

 

Nous avons apprécié la coupure avec l’agitation du monde, l’actualité. Pour ma part le manque de contact avec ma famille a été un peu difficile, dans le même temps la solitude et le peu d’activité m’ont permis de réfléchir, de penser à ma vie, de faire le point sur ce qui est important et ce qui ne l‘est pas… Jean Marie, quant à lui, aurait bien continué ainsi encore quelques jours…. De toute façon ça a été une belle expérience !...

 

Nous allons maintenant vous laisser avec les photos du carnaval de Mindelo, de nos derniers jours au Cap Vert, de notre traversée et de notre arrivée…

La découverte de la Guyane et de ses richesses sera pour un prochain épisode !...

 -----------Et surtout on tient à vous remercier très sincèrement pour tous vos messages laissés sur le blog en commentaire qui nous vont droit au cœur ----